Quantum Morning Coffee - 29/08/2019



Au programme : Afrique, Otan, IBM, Chine, BAQIS...


29 Aout 2019 | 467 readers

Revue de presse proposée par Quantaneo

Beijing Academy of Quantum Science (BAQIS) ouvre ses portes et cherche à attirer des étudiants et des chercheurs. C’est l’occasion de découvrir une vidéo, en anglais, tournée pour la promotion de cette institution qui cherche à recruter 1200 chercheurs spécialisés en quantique.
 
De son côté, l’Afrique aimerait bien profiter de cette prochaine génération technologique, et ne plus dépendre de l’Asie et de l’Amérique du Nord comme c’est le cas actuellement. En Afrique du Sud, L’Université de KwaZulu–Natal dispose d’un groupe de recherche sur l’informatique quantique. IBM aimerait mettre son IBM Q Network à disposition d’une quinzaine d’université africaines qui composent l’African Research Universities Alliance (ARUA), dont l’Université de Witwatersrand (Wits) à Johannesburg. Parmi les problèmes que l’informatique quantique pourrait aider à résoudre, l’épidémie de HIV/AIDS ou celle de Malaria. Les laboratoires des grands pays investissent peu sur ces sujets, par manque de solvabilité des marchés ciblés. L’Afrique pourrait chercher seule ses solutions et ne plus dépendre de grands laboratoires internationaux.
Un des atouts de l’Afrique serait sa diversité génétique. L’Homme y serait apparu il y a 200 000 à 300 000 ans, mais ne serait parti découvrir le reste du monde qu’il y a environ 70 000 ans. Cette diversité génétique africaine pourrait être utilisée dans le cadre de recherches sur de nouveaux médicaments.
Le projet de radiotélescope SKA, qui sera le plus grand au monde, en Afrique du Sud, pourrait également être une source d’opportunités pour l’informatique quantique.
Le véritable enjeu sera de faire participer l’ensemble du continent… et de ne pas concentrer l’ensemble des investissements, et des bénéfices, en Afrique du Sud.
 
Pour l’OTAN, les cyber-menaces relèvent du domaine de l’agression, et pourraient permettre d’activer l’article 5 du traité de l’atlantique nord. Il s’agit de mettre en commun les ressources de tous les membres de l’alliance pour faire face à une attaque. Si un des membres de l’alliance était visé par un virus, tous les membres se considéreraient comme attaqués. Un centre de coordination européen a été mis en place à Mons en Belgique, spécialisé dans la cybersécurité. La guerre du futur sera certainement numérique, et l’OTAN compte sur l’ensemble des moyens disponibles, en matière d’intelligence artificielle et d’informatique quantique.

Philippe Nieuwbourg est formateur et analyste indépendant, spécialiste de l'analyse des données… En savoir plus sur cet auteur
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